Je me permet d'intervenir afin de remédier au manque cruel de connaissance du problème (on peut même parler de méconnaissance totale à la lecture du message de guillaume) et pour rétablir quelques vérités.
Les réseaux de secours en montagne ne sont pas fait pour les services de secours. A la base, il s'agit de réseaux CIVILS permettant aux professionnels de la montagne de passer des alertes : guides, accompagnateurs, pisteurs, etc. Le fait que les services de secours se servent de ces réseaux résulte d'une carence de l'état en matière de système radio dédiés au secours en montagne.
Ceci dit, les réseaux sont également très adaptés pour les secouristes.
Venons en maintenant à Antares. Antares est un réseau cellulaire numérique utilisant les ressources de la Police Nationale via le réseau Acropole. La couverture en agglomération sera sans doute bonne. La couverture en campagne sera sans doute délicate, mais amméliorable par la mise en place de relais spécifiques Antares. Quand à la couverture en montagne, on peut pour le moment tabler sur le néant.
Ceci est donc le premier problème.
Le second problème : il s'agit d'un réseau fermé, qui va à l'encontre de l'esprit des réseaux de sécurité. Les pisteurs, les guides, les accompagnateurs, les gardiens de refuge n'auront pas accés à ce réseau (ça, c'est certain).
Antares est juste censé mutualiser les moyens radio du ministère de l'intérieur.
A l'heure actuelle, les pompiers ont leur propre réseau (innéficace en montagne et pas fait pour ça), les gendarmes sont sous Rubis (avec adjonction d'un réseau montagne pour le PGHM), les CRS sont sous Acropole (en zones urbaines - aucune zone montagneuse couverte).
Dans le futur, on peut simplifier en disant que pompiers en police nationale utiliseront le même réseau, ça s'arrête là. Antares n'EST PAS la solution à la problématique de la radio pour le secours en montagne, pour toutes les raisons expliquées plus haut.
Salutations montagnardes.