D'accord avec Slope-Rider. Cette crise a fait ressortir les vieux démons de l'entre soi. Les gens se replient sur eux même, et pour se donner un peu de consistance , cherche facilement un coupable à leur maux. L'urbain, parisien de préférence, c'est parfait.
Je comprend aisément que venir sur place peut être un risque pour les locaux. Les médias en ont fait des tonnes et des tonnes pour quelques petits cas à l'échelle nationale. D'ICI TV, cette sous-merde informative, s'est même fendu d'un piètre reportage à Monêtier. Idem à Chamonix où les voitures taguées, immatriculées 92 et 78, étaient celles de locaux. Mais c'est tellement facile de taper sur les parisiens. Les mêmes qui, pendant la saison hivernale ou estival, sont accueillis comme les messis... enfin surtout leur carte bleue. Là, étrangement aucun reproche à notre venue. Deux poids, deux mesures...
Si j'étais arrivé dans ma résidence de la vallée juste avant le confinement que n'aurais je entendu dans le voisinage. Cela même qui ne savent peut-être pas, ou ne veulent surtout pas savoir, que j'ai vécu 20 ans dans le briançonnais et y passe 2 mois chaque année depuis. Pourtant je suis resté en IDF, confiné dans mes petits mètres carrés parce que je ne voulais pas trimballer cette merde de virus. Mais qui sont donc ses hédonistes de la morale qui jugent depuis une famille de 4 personnes, reclue dans son appartement de 72 m2 à Lyon ou Bordeaux et qui décident de se donner un peu d'oxygène tout en respectant, sur place, les mesures de confinement?
Cette période aura révélé parfois la partie sombre de l'humain en situation de crise.
Nombreux de mes amis et moi-même en tiendront mémoire quand le temps (lointain) des vacances sera venu... en Italie ou en Suisse. Et on va être nombreux à ne pas oublier.