Blétonet

Plan des randonnées et pistes de descente VTT :

Mardi 4 Octobre 1983 : Incendie de la gare de Serre Ratier L'incendie a pris en fin de journée, manifestement dans la poste de commande du télésiège du Blétonet qui jouxtait la gare du téléphérique où une batterie était en charge. Le télésiège du Blétonet, qui n'avait qu'une saison, n'a heureusement pas été trop endommagé dans l'incendie. Les débits au départ de Chantemerle étaient : - Téléphérique 1er tronçon : 510 p/h, - Télécabine de Grand Alpe : 1200 p/h, - Télésiège du Blétonet : 1100 p/h. Pour la saison 83/84, le Blétonet a été poussé à son débit maximum, soit 1575 p/h, afin de compenser l'absence du téléphérique. La station disposait encore comme marge de manœuvre la possibilité de passer le débit de la télécabine de Grand Alpe à son maximum de 1330 p/h, par ajout de cabines et augmentation de la vitesse en ligne, mais cette option n'a semble-t-il pas été mise en œuvre (et elle tourne encore aujourd'hui en débit provisoire). La commune de Saint Chaffrey s'est lancée immédiatement dans l'analyse du remplacement du téléphérique. 30 Janvier 1984 : Les différents solutions étudiées pour le remplacement du téléphérique de Serre Chevalier (à noter qu'à l'époque il y avait encore un restaurant au niveau bas de la gare aval de Chantemerle). Les différents solutions étudiées étaient les suivantes : 1. Reconstruction du téléphérique "à l'identique amélioré" Le changement de réglementation intervenu en 1969 permettait, en conservant des câbles porteurs de même diamètre que ceux du téléphérique de 1938, soit 46 mm, d'utiliser des cabines de 40+1 places, voire 60+1 places (contre 25+1 places en 1941 et 35+1 places en 1959 sur le 1er tronçon). Si les pylônes du 2ème tronçon (bétons et charpentes) devaient être renforcés (comme l'avaient été ceux du 1er tronçon en 1959 du fait de l'augmentation de débit), les pylônes de ligne du 1er tronçon (bétons et charpentes) pouvaient être conservés en l'état si des cabines de 40 places étaient choisies, ou devaient être renforcés localement dans le cas de cabines de 60 places. Seuls les sabots des 8 pylônes devaient être remplacés par de nouveaux, compatibles avec la nouvelle tension des câbles et le dimensionnement du chariot de cabine. Les pylônes de ligne du 2ème tronçon devaient quant à eux être renforcés Les gares de Chantemerle et de Serre Chevalier pouvaient être conservées, la nouvelle mécanique pouvant s'y insérer. Pour le 1er tronçon, des cabines de 40+1 places permettent un débit de 600 p/h, tandis que des cabines de 60+1 places permettent un débit de 800 p/h. Coûts estimatifs : - 1er tronçon, cabines de 40+1 places (600 p/h) : 9,5 MF, cabines de 60+1 places (800 p/h) : 10,5 MF. - 2ème tronçon, cabines de 40+1 places (440 p/h) : 10,5 MF, soit au total 20 à 21 MF. Délai de réalisation estimé : 11 mois. Des variantes étaient suggérées : - Descendre la gare d'arrivée du téléphérique au niveau du pylône 8, c'est à dire à proximité de l'arrivée des téléskis de la Combe (du télésiège des Combes aujourd'hui), afin de favoriser le ski commercial, de faciliter la liaison avec Villeneuve et d'augmenter le débit en réduisant le temps de parcours. L'intérêt touristique y aurait bien sûr considérablement perdu. - D'installer un téléphérique à va et vient à 2 câbles porteurs-tracteurs (dit autrement, un DMC fixe un peu comme le Rocharbois à Megève), permettant une évolution ultérieure en DMC débrayable. 2. Remplacement par un téléphérique à va et vient classique, cabines de 150 p, en 2 tronçons Le vieux téléphérique aurait été remplacé par un téléphérique va et vient, à 2 câbles porteurs et 1 câble tracteur, avec sur chaque tronçon 2 cabines de 150+1 places (1650 p/h sur le 1er tronçon et 1350 p/h sur le 2ème tronçon). Pour chaque tronçon, la motrice aurait été en aval et la tension du câble tracteur en amont. La gare amont n'aurait cependant plus été située à Serre Chevalier, mais légèrement plus en aval sur la crête descendant vers le col de la Ricelle, à l'altitude 2450 m (un peu en amont de l'arrivée du téléski de Grand Alpe) afin de permettre l'arrivée de 1350 p/h avec une large place pour chausser les skis, un basculement vers le nouveau domaine envisagé à l'époque sur la commune de Puy Saint André, la liaison avec Villeneuve aurait été réalisée via le col de Serre Chevalier. L'accès au sommet de Serre Chevalier aurait toujours été possible grâce au télésiège du Grand Serre (construit au cours de l'été 1983). La gare de Chantemerle aurait été détruite, aucun pylône n'aurait été récupéré. A Chantemerle, la gare aurait été couverte, tandis que les autres gares auraient été ouvertes (comme à Val Thorens par exemple), avec mécaniques apparentes. Le 2ème tronçon aurait été doublé par un télésiège fixe 3 places 1350 p/h reprenant le tracé initial du téléphérique, avec une gare aval à l'emplacement de la gare aval du téléski de l'Orée du Bois, et une gare amont proche du P8 du téléphérique (ce qui correspond au tracé de l'actuel télésiège de l'Orée du Bois). Le téléski de l'Orée du Bois aurait été déposé. Coûts estimatifs : - Téléphérique 1er tronçon : 33 MF, - Téléphérique 2ème tronçon : 40 MF, - Télésiège : 5,6 MF, soit au total 78,6 MF. Délai de réalisation estimé : 11 mois. 3. Téléphérique débrayable (DMC), en 2 tronçons et un seul treuil A l'époque, Poma était en train de réaliser le DMC du Pontillas (et Montaz Mautino avait déposé un brevet). Le DMC aurait repris le tracé de la solution 2, c'est à dire avec la gare amont en aval sur la crête descendant vers le col de la Ricelle, à l'altitude 2450 m (un peu en amont de l'arrivée du téléski de Grand Alpe). Afin de limiter l'impact visuel, cette gare amont aurait pu être enterrée. Le DMC aurait été équipé d'un seul treuil pour les 2 tronçons, la motrice aurait été située à Chantemerle. Les cabines auraient été stockées à Ratier. La tension des câbles porteurs-tracteurs aurait été réalisée dans la gare amont. Le débit total du DMC aurait été de 4000 p/h, distribué entre les 2 tronçons (par exemple 3000 et 1000 p/h, 2000 et 2000 p/h, ou encore 1000 et 3000 p/h). Le télésiège débrayable du Blétonet aurait été transformé en télésiège fixe (900 p/h), les mécaniques d'embrayage et de débrayage ainsi que les sièges étant récupérés pour l'installation d'un télésiège débrayable à l'Orée du Bois (tracé identique à celui de la solution 2, 2100 p/h). Coûts estimatifs : - DMC : 52,3 MF, - Modification du Blétonet : 0,9 MF, - Télésiège débrayable de l'Orée du Bois : 5,8 MF, soit au total 59 MF. 4. Télécabine 6 places en 2 tronçons Là encore, la télécabine aurait repris le tracé des solutions 2 et 3, c'est à dire avec la gare amont entre l'arrivée du téléski de Grand Alpe et le sommet de Serre Chevalier, pour les mêmes raison que précédemment. - Chantemerle : Tension, - Ratier : Motrices des 2 tronçons, gare totalement enterrée, - Amont : Tension, gare enterrée, - Débit : 2000 à 2200 p/h (avec possiblité de débit provisoire inférieur). Le 2ème tronçon aurait été doublé par un télésiège fixe de l'Orée du Bois, débit 1200 p/h, en remplacement du téléski de l'Orée du Bois qui aurait été déposé. Coûts estimatifs : - Télécabine 1er tronçon 2000 p/h : 21,5 MF, - Télécabine 2ème tronçon 2000 p/h : 23,3 MF, - Télésiège fixe de l'Orée du Bois 1200 p/h : 5,2 MF, soit au total : 50 MF. 5. DMC sur le 1er tronçon et télésiège débrayable sur le 2ème tronçon 1ère phase : Installation d'un DMC (3000 p/h) sur le 1er tronçon, avec tension en aval et motrice à Ratier, gare de Ratier enterrée. Le Blétonet aurait été transformé en télésiège fixe (900 p/h), les mécaniques d'embrayage et débrayage étant récupérées pour implanter un télésiège débrayable (2100 à 2400 p/h) à l'Orée du Bois. Cette fois, le téléski de l'Orée du Bois aurait été conservé. Coûts estimatifs : - DMC : 25,1 MF, - Modification du Blétonet : 0,9 MF, - Télésiège débrayable de l'Orée du Bois (2100 p/h) : 5,8 MF, soit au total 31,8 MF. 2ème phase : - Augmentation de débit du DMC (3600 p/h), - Augmentation du débit de la télécabine de Grand Alpe (ajout de cabines, allongement des voies de garage, 1400 p/h), - Prolongation du télésiège débrayable de l'Orée du Bois jusqu'à la crête (pour basculement vers Puy Saint André) avec une gare intermédiaire en angle à l'Orée du Bois permettant le débarquement sur le brin de montée, - Déplacement du Blétonet (devenu fixe en 1ère phase) en remplacement du téléski de Grand Alpe, déposé (avec la gare amont légèrement remontée sur la crête, 1500 p/h). - Éventuellement, construction d'un téléphérique va et vient ou pulsé, de faible débit (440 p/h), sur le 2ème tronçon afin de conserver un accès piéton aisé au sommet de Serre Chevalier (attrait touristique l'été). Coûts estimatifs : - Augmentation de débit du DMC : 0,9 MF, - Augmentation du débit de la télécabine de Grand Alpe : 2,1 MF, - Prolongation du télésiège débrayable de l'Orée du Bois : 2,2 MF, - Déplacement du Blétonet : 1 MF, soit au total 6,2 MF. Épilogue Au cours de sa réunion du 13 Février 1984, le conseil municipal de Saint Chaffrey choisissait la solution 1, reconstruction du téléphérique "à l'identique amélioré" pour les raisons suivantes : - Coût le plus faible, - Pas nécessaire de passer en commission UTN pour obtenir le permis de construire (sinon, il aurait fallu attendre l'autorisation du comité UTN sur le programme pluriannuel de développement touristique de la vallée, ralentie par les projets d'aménagement du Prorel. Un appel d'offre international pour cette solution avait déjà été lancé en Janvier 1984, auprès de 4 constructeurs. La commune de Saint Chafrey a obtenu un remboursement de 13.514.800 F suite à l'incendie du téléphérique (dont 1,5 MF pour la réparation du Blétonet), soit environ la moitié du prix du nouveau téléphérique. Dans le même temps, le département des Hautes Alpes donnait son accord pour céder à la commune de Saint Chaffrey le téléphérique, les 2 téléskis de l'Orée du Bois et de Ratier, avec un peu plus de 10 hectares de terrain (que je suppose situés à Ratier car le département y avait acquis une telle surface en 1942), au prix de 4 MF, 1 MF versé à la signature de l'acte de vente, et 1 MF versé chaque année à la même date pendant les 3 années suivantes, sans intérêt. Nous verrons prochainement les conséquences que ce choix aura sur le réaménagement du secteur de Ratier.

Je suis tout à fait d'accord avec vous. Ceci étant, le Serre Pelat, même quand il est ouvert, il n'y a pas grand monde dessus et du coup l'exploitant l'ouvre de moins en moins (ce qui fait qu'on ne sait même pas quels jours il est censé ouvrir et donc on peut louper des jours d'ouverture) et l'exploitant commence même à se dire qu'il ne sert à rien sur le domaine skiable. Je trouve aussi que ces dernières années le damage sur le versant Briançon est moins soigné. Par exemple, il m'est arrivé plusieurs fois de voir que la Grande Gargouille était damée mais verrouillée par les clubs, du coup il fallait descendre par Remparts ou Chemin de Ronde/Yéti mais elles n'avaient pas été damées de la veille. Dans le même genre, les pistes desservies par le Serre Pelat n'étaient pas damées la nuit précédant ses jours d'ouverture, et du coup les pistes n'étaient vraiment pas agréables, et du coup on les fais moins et donc on prend moins le Serre Pelat. Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage, voilà où on en est.

Merci Fanaski :victoire: Ce sera possible très prochainement, le temps que je refasse les comptes de ce que ça va me coûter :wacko: C'est l'agence Esqui'ss à St Chaffrey qui fait la maquette, elle travaille vraiment très bien. Le livre sera richement illustré, je vous dirai prochainement le nombre de plans des pistes, cartes postales et photos retenus au final. Les plans des pistes constituent dans ce livre la colonne vertébrale pour retracer l'historique du domaine skiable, avec les listes des remontées et des pistes. Pour les remontées, je vous donnerai les caractéristiques techniques, tout au moins celles que j'ai pu retrouver car je n'y ai pas réussi pour les appareils les plus vieux (par exemple, les premiers TK du Bez, de Charvet, de Ratier) - sauf pour le téléphérique pour lequel j'ai toutes les infos ! Très peu de textes, juste le minimum nécessaire. Faute de temps, pas de témoignages d' "anciens". Il n'y aura pas d'infos sur le développement de l'urbanisation. Pour le livre, ce sera du beau papier, une belle couverture cartonnée, pages cousues, tout en couleur, bref, de la belle qualité.

A suivre... :victoire:

C'est bien ce que je craignais, et c'est franchement nul.

Il est vrai que plus tôt on aura ce TSD, mieux ce sera. On peut vivre un an de plus avec le départ de Chantemerle tel qu'il est.

Oui, c'est bien triste. Il paraît que c'était cependant bon à skier dimanche matin.

0 :(

Saviez-vous qu'il y avait un bike park à Serre Che ? => http://www.serre-chevalier.com/Bike-park !

Regarde la webcam du café soleil : http://www.lecafesoleil.com/webcam/webcam.jpg Il y a aussi la webcam de Montgenèvre qui est à une altitude voisine : http://www.webcam-ski.com/interfaces/mtgenevre/interface.php?pk_interface=129&m=images&r=panoramique#depart

C'est tôt. Les massifs béton seront faits cet été ? Ou la télécabine est avancée d'un an ?

Source : http://www.serre-chevalier.com/Ecureuils-d-or

A 200 m de la gare du téléphérique... Peut-être l'une des 2 passerelles sur la Guisane au niveau du camping.

J'essaie de résumer les différents exploitants : Chantemerle : 1941/1948 : Ponts & Chaussées Hautes Alpes 1948/1970 : SETASC (M. Jullien) 1970/1973 : SICA sport 1973/1992 : Régie communale 1992/1995 : SEM Serre Chevalier 1995/2004 : Régie communale Depuis 2004 : CDA Villeneuve, TK Bez (les Touches) : 1948/1964 : Mme Veynes 1964/1970 : SASTB (Léon Agel) 1968/1983 : Commune Villeneuve, Aravet : 1957/1970 : SASTB (Agel) 1970/1992 : Régie communale 1992/2005 : SEM Serre Chevalier puis SCSD Depuis 2005 : CDA Villeneuve, Mickey : Commune puis SEM puis CDA Villeneuve, Louvetière : 1963/1968 : Louvetière, Mme Muguet Depuis 1968 : Commune puis SEM puis CDA Villeneuve, Fréjus : Depuis 1968 : Commune puis SEM puis CDA Le Monêtier les Bains : 1948/1992 : Commune 1992/2005 : SEM Serre Chevalier puis SCSD Depuis 2005 : CDA Briançon : 1987/1992 : SEM du Prorel 1992/2005 : SEM Serre Che puis SCSD Depuis 2005 : CDA Est-ce bien cela ?

Cela ne correspondait cependant pas aux souhaits des habitants de Puy Saint Pierre à l'époque (querelle Bayrou / Caumont).

:victoire: J'avais même fourni à l'époque quelques précieux documents "historiques" et inédits qui illustrent l'une des pages web que tu cites (et je le regrette amèrement aujourd'hui). Concernant le projet de la Croix du Sud, ne vous laissez pas influencer par les propos de l'auteur du site en question. Ceci étant, pour faire quelque chose comme ça, il faut du temps et s'y connaître en informatique, j'ai un meilleur projet en cours : http://forums.serreche-ski.net/index.php?showtopic=913 Je continuerai à décrire ici les anciens projets lorsque je retrouverai du temps.

Voir ici : http://forums.serreche-ski.net/index.php?showtopic=913

Depuis quelques années, certaines pistes sont laissées "brutes de neige", c'est à dire non damées, elles sont identifiées sur le plan des pistes (par exemple, le mur du Grand Serre). Tignes avait lancé le concept au milieu des années 90. Bois des Coqs : seul le premier mur n'est pas damé, le reste de la piste est damé (à l'exception de l'avant-dernier mur, rarement damé). Grand Alpe : idem. Rocher de l'enfer : en fait, il ne subiste pratiquement que la dernière partie de la piste, malheureusement. Bois : la piste est pratiquement abandonnée, elle sera peut-être reprofilée à l'occasion de l'implantation du TSD6 de Pré du Bois. Glaise : de même, à souhaiter qu'elle soit reprofilée à l'occasion de l'implantation du TSD6 de Pré du Bois.

Tu indiques comme localisation : le Monêtier. J'en ai donc conlu (à tort semble-t-il) que tu étais un autochtone. L'impact sur la faune sauvage : http://www.torgon.ch/hiver/files/2010/09/leporello_f2.pdf

Dimanche 20 mars, initiez-vous au ski de vitesse avec Xavier Cousseau sur le stade de slalom de Ratier ! - Piste réservée et sécurisée - Cellules de chronométrage - Prêt du matériel (Ski - Casque - Masque - Protection dorsale) Infos et Réservations : + 33 (0)6 86 46 83 88 Source : http://www.serre-chevalier.com/Initiation-au-ski-de-vitesse Je ne pourrai pas le faire, dommage, c'est trop excitant.

Ouf... Un "gros écolo réac" qui a absolument besoin d'un télésiège pour monter à l'Yret afin de faire et refaire un hors-piste dans le parc national des Écrins, malgré les lourdes conséquences occasionnées sur la faune sauvage... Par ailleurs, pas besoin de tirer à boulets rouges sur les touristes, car il faut voir parfois le comportement de clubs des sports et d'autochtones (je ne parle pas spécifiquement de Serre Chevalier) pour voir qu'ils sont parfois les premiers à n'avoir aucun "respect" (ou aucune éducation, question de génération : comportement sur les pistes, abandon de détritus dans la nature, etc.). Le domaine de Serre Chevalier, comme de nombreux autres domaines skiables, est très vigileant sur un point : le nombre de pylône, plus ou moins corrélé à l'impact visuel sur l'environnement. Et à Serre Chevalier il ne fait que baisser ces dernières années.

Oui, on remarque tous que le Serre Che d'aujourd'hui est bien mieux que le Serre Che du début des années 2000, et que les investissements réalisés par la CDA (multiples TSD à travers le domaine) ont largement amélioré la pratique du ski sur le domaine. Yann, on parlait du TSF (du Col) de l'Eychauda (et non du TK). Pour l'Yret, pas sûr qu'il ne sera pas remplacé sur le même trajet, mais on verra. Il me semble que le mieux serait en effet de transformer le TSF de l'Eychauda en TSD, et d'implanter un TS du Col de l'Eychauda au sommet de l'Yret (plus précisément, à l'arrivée actuelle du TSF de l'Yret), en effet comme il avait été considéré autrefois. Ce "nouveau TS de l'Yret" serait accessible directement depuis le TSD des Vallons. Il faudrait cependant être vigileant à l'implantation de la gare aval pour faciliter les flux de skieurs au col de l'Eychauda (et éviter des accidents à cause des croisements, arrivée et départ de TS). Ce "nouveau TS" favoriserait le ski propre et des rotations rapides sur la partie intéressante de l'Yret, et ce serait le secteur le plus ensoleillé du Monêtier. Techniquement, il serait très compliqué d'implanter un TS du bas du TS de la Cucumelle au sommet de l'Yret (franchissement de la combe). De la neige de culture sur la rouge de l'Yret, ce serait pas mal. Franchement, conserver le TSF2 du Clot du Lièvre uniquement pour un stade de slalom (qui n'est pas utilisé tous les jours), c'est vraiment luxueux. Le déposer limiterait le nombre de pylônes sur le front de neige, ce serait mieux (le nombre de pylônes est un indicateur utilisé par les exploitants, l'objectif étant de le diminuer). Je n'ai pas dit que je voulais transformer Aiguillette et Rocher Blanc en débrayables (même si ce serait super en effet), je disais que le temps de parcours est un handicap. Une minute pour descendre la piste, 15 minutes pour remonter... On pourrait très bien augmenter la vitesse de ces TS et ajouter un tapis. Les pistes sont attrayantes, mais du coup mal mises en valeur. En effet, de la neige de culture sur les pistes des Éduits, Aiguillette, Chauvet (bas de la piste), ce serait bien. C'est comme tout, soit on veut développer le secteur et alors il faut le rendre attractif, soit on ferme les pistes et les remontées au prétexte que dans la situation actuelle la fréquentation est marginale ou que l'enneigement ne permet pas une bonne exploitation des pistes.

On pourrait citer aussi le TK de la Croix de la Nore ;) Casse du Boeuf : La situation s'améliorera lorsque le TSD6 de Pré du Bois aura été installé (pourvu que sa gare aval soit accessible directement en redescendant de la Cucumelle). Orée du Bois, Casse du Boeuf et Bachas : Passer ces TSD à leur débit max serait une bonne chose (pour l'Orée du Bois, ce serait tourner à 5 m/s, et pour les 2 autres, tourner à 5 m/s et ajouter des sièges). Poma a réussi cette année a améliorer les conditions d'embarquement et le débit réel du TSD4 de Saint Martin 2 aux Menuires (tapis et contour), ce serait bien d'envisager quelque chose du même genre sur les 3 Oméga et Oméga T du domaine. Eychauda ne tourne pas non plus à son débit définitif (nombre de sièges). Le temps de trajet sur Yret et Eychauda (comme sur Rocher Blanc et Aiguillette) est vraiment un point négatif. Cibouit date de 1982, Yret et Cucumelle de 1984, ils vont bientôt atteindre leurs 30 ans. Un remplacement ne serait pas inopportun (enfin, il y a Aravet, TC Fréjus, DMC, TS Fréjus, Côte Chevalier, Clôt du Lièvre également dans le même cas ou pire encore).