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Neige 2009 / 2010


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C'est vrai que c'est joli tout ça, mais un peu tôt, ça m'ennuie un peu de chausser les neiges maintenant pour les limer en 2 2 dans le lautaret !!!

Pour les webcams vous les avez ici, zooms dans le menu de gauche Webcams Serre chevalier

Ps: si vous en avez d'autres à rajouter et qui sont fiables envoyez les liens

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Oué ben si ca continue avec ces températures, je sais meme pas si un petit flocon s'aventurai a la pointe de l'Yret^^

Comme quoi la météo est bien une chose que l'on ne peut pas prévoir. Y a 5 jours ca neigé, est la il fait trés chaud, 22° aujourd'hui. Mais bon le froid peut revenir comme il est parti. Et puis d'ailleurs, la neige est rarement la a ce moment, donc meme si elle part, au final c'est pas "alarment".

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Un article paru dans le Dauphiné ce matin 30 octobre :

MONTAGNE

Des experts ont évalué l'impact environnemental et économique de la neige artificielle

par La Rédaction du DL | le 30/10/09 à 05h04

Réchauffement climatique, développement durable et économie touristique semblent vouloir se télescoper autour d'une technologie en constante évolution depuis les années 60 : la neige de culture.

Nathalie Kosciusko-Morizet, alors secrétaire d'État à l'Écologie, a demandé un rapport sur la neige de culture et son impact environnemental à trois membres du Conseil général de l'Environnement et du Développement durable (CGEDD). Leur constat est parfois surprenant pour un sujet touchant aussi directement à l'environnement.

Les prélèvements d'eau,

mal connus

C'est à la "recommandation N°5" du rapport que la surprise apparaît en des termes qu'il convient, il est vrai, de décrypter.

"La mission recommande à la direction générale de la prévention des risques (DGPR) d'interdire l'ajout d'additifs cryogènes dans l'eau de production de neige". Ce qui s'appelle un pavé dans la mare du développement durable. Il semblait pourtant que l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) ait proposé l'abandon des cryogènes dans sa charte développement durable et que toutes les stations assurent ne pas les utiliser. Dans ce cas, pourquoi une telle mention dans un rapport ministériel ?

Pour ceux qui ne connaissent pas ces additifs "miracles", dont le plus connu est sans doute le "Snowmaxv", il s'agit d'une enzyme (INA) issue de la lyse d'une bactérie, qui favorise la cristallisation des molécules d'eau et donc, permet de fabriquer de la neige malgré des... températures positives ! Ce produit, vendu sous forme de granules - mais pas en France assure le fabricant, Genencor International inc. -, est fortement soupçonné par les associations environnementalistes (Frapna, Mountain Wilderness...), mais aussi des instituts scientifiques (Niosh, Insa, Cemagref...) de nocivité sur les micro-organismes des milieux naturels.

Autre point aussi étonnant qu'inquiétant révélé par le rapport du CGEDD : l'impossibilité de connaître le véritable impact de la fabrication de neige de culture sur la consommation en eau. C'est d'ailleurs la recommandation N° 1 du rapport. "La mission recommande à la Direction de l'eau et de la biodiversité de faire effectivement appliquer les arrêtés qui imposent la mesure ou l'évaluation des volumes prélevés dans la ressource d'eau et la transmission des résultats au préfet (...) et de mettre en place un dispositif de télédéclaration annuelle des volumes prélevés". Il semble en effet que jamais, la mission n'est parvenue à connaître les réels prélèvements en eau, pas plus que les préfectures, d'ailleurs.

Enfin, parmi les quelque 15 recommandations, on notera : des demandes de surveillance de l'impact de ces installations sur l'alimentation en eau potable des populations alentour ; des demandes de prévention des risques que peuvent causer les retenues collinaires sur les habitants en aval (débordements, avalanches) ; des mesures de l'impact en gaz à effet de serre (dans le cadre du Grenelle de l'environnement) dû à la production de neige de culture ; mais aussi une veille afin que les débits biologiques minima des torrents ne soient pas diminués par les prélèvements d'eau.

En résumé, si ce rapport ne remet pas en cause la fabrication de la neige de culture - de plus en plus utile à la survie économique des stations de moyenne altitude -, il espère la voir plus encadrée juridiquement par les pouvoirs publics.

REPÈRES

La neige de culture en France

Elle représente environ 20 % des domaines skiables. Les exploitants prévoient d'aller à 30 %, voire 40 %.

Dans les Dolomites, c'est 80 % du domaine qui est concerné et 85 % à 100 % dans les stations américaines !

Le prix de cette neige

Hors amortissement des installations, il faut compter 0,80 € par m³, soit 5 600 € par hectare, pour 70 cm d'épaisseur de neige.

En investissements (hors retenues collinaires), la neige de culture représente 150 000 à 200 000 € par hectare enneigé, avec un amortissement généralement compris entre 20 et 30 ans.

Une retenue collinaire de 60 000 m³ revient à environ 1,8 million d'euros.

Le coût total du mètre cube de neige de culture peut donc s'estimer entre 2 et 2,50 € !

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Pour le peut que j'ai vue les sommets aujourd'hui, ca a pas l'air d'en avoir mis beaucoup. Pour l'instant ca pleut ici, peut etre que cette nuit ca va en mettre un peut. En tout cas debut novembre ca sert pas a grand chose qu'on en ai en bas, ca va tout fondre comme c'est vennu autant etre un peut patient encorevictory.gif

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Invité
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    • Avant de penser à encore étendre le réseau de neige artificielle ou à construire toujours plus de lits neufs, un autre chantier doit être mis en priorité :  80 % des résidences touristiques interdites à la location d’ici 2034 : que faire ? https://www.ledauphine.com/environnement/2025/04/29/80-des-residences-touristiques-interdites-a-la-locations-d-ici-2034-que-faire
    • Oui, la solution idéale avec une belle réduction du nombre de pylônes.
    • Le sol est aussi très pourri de ce côté là, je ne sais pas si des massifs de RM peuvent tenir sans de gros travaux supplémentaires. Niveau usine à pylônes sur le plateau de Méa, hélas on connait la solution idéale mais qui ne sera vraisemblablement pas mise en oeuvre : on démonte tous les téléskis, construction du TSD6 de Méa et du TSF4 de Balme et le tour est joué (en sus le TSF4 de la Glaize pour éviter Côte Che + Clôt Gauthier). Le TSD6 n'a même pas besoin d'un débit super important, 2000 p/h suffiraient amplement.
    • Tout à fait d'accord avec toi, c'est l'un des points noirs que je n'avais pas mis dans ma liste. D'autres domaines ont des "impasses", mais c'est une logistique de les gérer.  Le TS Cucumelle vers sommet Balme tu le ferais partir de où ? Au delà de l'aspect avalanches que Prorel mentionnait, ma grosse crainte c'est que la ligne soit "dégueulasse", longeant la crête sur une longue distance et visible de partout. @Yann83 Aval Méa - Balme est la solution la plus simple, incontestablement, mais c'est une remontée net de plus et la CDA n'aime pas trop cela. Et bonjour l'usine à pylônes sur le haut du plateau de Fréjus... Merci à tous pour les retours 🙂🙂
    • Ou le simple TSF Aval Méa - Sommet balme
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