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Forums Serre Chevalier Ski

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il y a 5 minutes, eldianor a dit :

Je sais bien que tout le monde est fatigué en cette période de fin d'année mais il y a une petite tendance un poil agaçante sur ce sujet qui se développe consistant à mettre des tacles dès que possible... ça serait bien de sortir de cette dynamique 🙂

Ce n'était pas un tacle. Juste un petit chambrage innocent. Il ne faut pas tout prendre au premier degré et parfois accepter de se faire titiller.

Merci pour ta précision en tout cas 

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Il y a 5 heures, Mgb35 a dit :

La Luc Alphand n'est pas ouverte a priori. Je ne suis pas un spécialiste mais cela reste rare en pleine saison non ?

À Noël, cela peut arriver. La neige et le froid reviennent, les canons vont pouvoir fonctionner de nouveau.

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il y a 26 minutes, Blétonet a dit :

À Noël, cela peut arriver. La neige et le froid reviennent, les canons vont pouvoir fonctionner de nouveau.

Je ne suis venu que 3 fois à Serre Che mais j'ai été bluffé par la capacité à laisser cette piste basse et très pentue ouverte dans des conditions très fragiles au niveau neige. Je trouve que ça illustre bien le boulot et les progrès faits dans la préparation des pistes qui permet de les ouvrir dans des conditions très très limites.

Sinon, il me semble qu'Aiguillette était fermée aujourd'hui. A t elle déjà tourné depuis l'installation de son tapis ?

Posté(e)

Aiguillette fermée hier

Sur la luc alphan un gros manque de neige plus haut au niveau du 1er mur de la piste.

Bois du coq fermés ainsi que barres et crêtes à cause du manque de neige.

Très moyen hier

Posté(e)

Le Serre Che ski XXL évolue :

- La semaine du Nouvel An s'ajoute aux 4 semaines des vacances d'hiver

- A Villeneuve, les TC Aravet et Pontillas ainsi que le TSD Côte Chevalier et le TK Clot s'ajoutent à la liste

- Pour les piétons les TC du Prorel et de Ratier ferment une heure plus tard (restaurants de Pra Long et de Ratier ouverts en conséquence)

Posté(e)
Il y a 9 heures, Yann83 a dit :

Bois du coq fermés ainsi que barres et crêtes à cause du manque de neige.

Vivement le TSD de Méa alors.

Un retour d’Est est annoncé. Sestriere en profitera enfin, il reste à espérer que la neige passera la frontière.

Posté(e)
Il y a 2 heures, Prorel a dit :

Le Serre Che ski XXL évolue :

- La semaine du Nouvel An s'ajoute aux 4 semaines des vacances d'hiver

- A Villeneuve, les TC Aravet et Pontillas ainsi que le TSD Côte Chevalier et le TK Clot s'ajoutent à la liste

- Pour les piétons les TC du Prorel et de Ratier ferment une heure plus tard (restaurants de Pra Long et de Ratier ouverts en conséquence)

C’est chouette !

Posté(e)

Hélas de ce que je vois le retour d'est s'arrêtera à Montgenèvre. Le Haut Guil attend 1 m de neige, à peine 2-5 cm à Briançon.

Sait-on si le TSD de Méa (ou le TSF de Balme) est envisagé après les TC Aravet et Bachas?

Posté(e)
il y a 11 minutes, Blétonet a dit :

Dans la DSP, sa construction est conditionnée à de nouveaux lits chauds. Espérons que la nouvelle grande résidence à la place du centre équestre fera avancer le sujet.

Ah mince super dommage de devoir encore construire des lits...

Le terrain à côté de la résidence MMV semble déjà prêt à recevoir les bâtiments cela dit. La vue sur les restes de chantiers depuis les chambres (déchets en tout genre et cadavres de barrières) côté nord doit être un délice.

Posté(e)

Le problème est que des lits autrefois chauds sont devenus froids, voire ont disparu. On comprend bien que SCV ne peut investir alors que le nombre de lits de la station diminue. La DSP a donc été agréée en ce sens avec les communes.

Posté(e)

Bonjour,

J’ai skié samedi et hier sur le domaine. On ne peut pas dire que les conditions soient au top, surtout quand on a des skis neufs, mais ça passe quand même. Les points délicats que j’ai pu recenser pour le moment sont la piste du Vallon de la Cucumelle avec quelques pierres, mais qu’on peut éviter, et surtout le secteur Barres catastrophique. Neige marron jusqu’à la route de Fréjus, qui descend sur le télésiège des Vallons.

Globalement c’est quand même skiable. Il fait cependant bien chaud et il ne tombe absolument rien mis à part un tout petit peu en hauteur. Le froid attendu cette semaine a été bien minoré et devrait durer à peu près 48 heures avant le retour de la douceur en altitude. Il n’y a pas grand monde actuellement sur les pistes, mais je suis pessimiste pour la suite des vacances.

À noter cependant l’excellent travail de préparation des pistes avec le peu de neige existant. Certaines personnes prennent des pistes fermées, comme la casse du bœuf, mais quand on passe au-dessus, on se dit que c’est vraiment du n’importe quoi.

Posté(e)
Le 19/12/2025 à 17:45, Prorel a dit :

Je lis également : absence de l'évaluation de solutions autres que la neige de culture (aucune autre solution envisagée), absence de prise en compte de la tension sur l'eau que le projet générerait.

La MRAe a écrit : "Face aux évolutions climatiques en cours, l'étude n'aborde aucune autre alternative que la production de neige de culture et ne prend pas en compte la tension que l'intensification de cette production fait et fera peser sur la disponibilité de la ressource en eau sollicitée et la préservation des usages prioritaires (qui augmentent eux aussi avec la poursuite de l’urbanisation)."

Je ne suis pas surpris que l'étude n'aborde aucune autre alternative que la production de neige de culture, et je suis par contre un peu surpris que la MRAe relève cela (souhaitait-elle que SCV parle de snow farming ? La MRAe ne le précise pas). Il est en effet question de palier un risque de faible enneigement sur des pistes importantes, et on voit bien de nouveau le besoin dès ce début de saison.

Pour la disponibilité sur la ressource en eau, la MRAe écrit au paragraphe précédent : "Selon le dossier, l’extension des surfaces à enneiger implique un besoin en eau supplémentaire d’environ 95 700 m3 et indique que « les autorisations de prélèvement existantes permettraient de couvrir ces nouveaux besoins […] la SCV s'engage à ne pas dépasser les 700 000 m3 de prélèvement pour l’ensemble des installations sur son domaine »". Il est également stipulé dans les notes de bas de page : "Les consommations annuelles d’eau pour la neige de culture avec l’équipement actuel des pistes sont présentées depuis l’hiver 2015-2016. Elles varient entre 482 000 et 705 000 m³ par an environ selon les années."

SCV a donc indiqué clairement que l'enneigement artificiel des pistes concernées se fera sans solliciter d'augmentation de l'autorisation de prélèvement. En d'autres termes, l'enneigement de ces pistes se fera parfois au détriment de celui d'autres pistes. Il n'y a donc pas à proprement parler d'intensification de la production.

Quant à savoir s'il y a ou aura un conflit entre l'autorisation de prélèvement de 700 000 m3 mettra et la préservation des usages prioritaires (c'est-à-dire, principalement la disponibilité en eau potable), je pense que ce n'est pas à SCV de répondre. Clairement, il n'y a pas de conflit aujourd'hui. C'est un sujet pour le territoire, de bien dimensionner son bilan de disponibilité/utilisation d'eau, pas pour l'exploitant du domaine skiable qui est limité à un volume maximum et qui le respecte bien (sur 10 ans, on ne remarque qu'un dépassement ponctuel de 0,7%, et parfois une consommation de seulement 69% du quota alloué).

Notons qu'il y a quelques années, SCV avait déjà pris le partie de démonter le TSF4 du Rocher Blanc originel pour le remplacer par l'actuel sur un tracé plus court, remontant la gare aval de 2086 à 2260 m d'altitude, justement pour ne pas avoir à enneiger des pistes supplémentaires exposées plein sud. Les skieurs que nous sommes avions regretté cette décision à l'époque, du fait de la perte de pistes.

De même, à un moment où les 2 Alpes ont terrassé une piste bleue de retour station mal exposée et l'ont enneigée, SCV a abandonné les projets de pistes de Goudissard et des Combettes, justement pour ne pas avoir à intensifier sa production de neige de culture sur des pistes à basse altitude (ce qui conduit à des pistes retours stations pour les petits skieurs - Briance, route de l'Aravet, bas de la piste du Marteau, route de Fréjus - toujours indignes de la station).

Dans le même ordre d'idées, notons que Courchevel a reprofilé et enneigé une piste descendant à 1250 m d'altitude afin de l'utiliser pour des championnats du monde de ski et pour les JOP, alors qu'une piste ne descendant qu'à 1440 m d'altitude existait déjà à Méribel, déjà utilisée pour des coupes du monde, championnats du monde et lors des JO de 1992.

Ce n'était pas autorisé jusqu'il y a peu en France, mais il est désormais possible d'utiliser directement l'eau issue des stations d'épuration pour irriguer des cultures et enneiger des pistes de ski. Villard-de-Lans a ainsi transformé sa plus grande retenue collinaire en station d'épuration et utilise l'eau épurée pour enneiger des pistes, dans un contexte de disponibilité en eau bien plus compliqué qu'à Serre Chevalier (du fait du massif karstique du Vercors). S'il venait à y avoir une tension sur la disponibilité en eau à Serre Chevalier - ce qui n'est pas le cas pour le moment - c'est une solution qui serait envisageable.

Citation

La synthèse recommande de justifier l'équipement en neige de culture du secteur, soit d'expliquer l’intérêt même du projet.

Précisément, il est écrit : "La MRAe recommande de justifier le choix de l’équipement en neige de culture des secteurs Méa et Cucumelle/Eychauda par un bilan et une modélisation de l’utilisation de la ressource en eau pour la production de neige de culture. La MRAe recommande également d'intégrer dans le dossier une analyse prospective des priorités d’enneigement à l’échelle de l’ensemble du domaine skiable, prenant en compte les impératifs de sobriété et d’anticipation  pour s’adapter au changement climatique."

La recommandation de la MRAe n'est donc pas tout à fait "d'expliquer l’intérêt même du projet". L'intérêt même du projet, on le voit bien en ce début d'hiver, et ce n'est malheureusement pas la première fois.

Dit grossièrement, la MRAe recommande (elle ne l'impose pas) à SCV de détailler quel est le volume en eau qui pourrait être nécessaire pour enneiger les pistes concernées et, comme SCV s'est engagé à ne pas dépasser son quota alloué, comment SCV gèrerait ce volume d'eau pour assurer l'enneigement du domaine skiable. SCV a déjà une priorisation d'enneigement des pistes (par exemple, l'enneigement de Myrtilles est prioritaire sur l'enneigement de Saludes, cela de la piste des Vallons est prioritaire sur celui de la Draye, etc.).

Il est d'ailleurs écrit dans le rapport de la MRAe : "Le dossier indique que, dans le cas où l’apport en neige naturelle serait faible sur le secteur et en période sèche, « le domaine skiable de Serre Chevalier a étudié un scénario pour limiter la production en retirant les secteurs en bas de vallée afin de prioriser l’enneigement en altitude ». Cette alternative permettra, selon le dossier, dans une optique d’adaptation au changement climatique, des fermetures occasionnelles de pistes posant des problèmes d’enneigement."

Citation

Est également indiqué que l'étude semble rédigée de sorte à démontrer la justification au recours massif à la neige de culture sans explorer aucune alternative, aucune mise en perspective par rapport au réchauffement climatique en cours et du prélèvement d'eau à l'échelle du domaine skiable.

Précisément, la MRAe a écrit : "L’étude présentée, qui semble essentiellement destinée à démontrer la nécessité de continuer voire d’intensifier la production de neige de culture sur le haut de la station [...]" En pratique, ce n'est pas surprenant que SCV justifie la nécessité de continuer la production de neige de culture et d'enneiger de nouvelles pistes sur le haut de la station dans ce dossier, puisque c'est bien ce qu'elle souhaite faire et que c'est bien un besoin.

Pour la mise en perspective par rapport au réchauffement climatique, la MRAe souligne toutefois que "Le dossier étudie la vulnérabilité du projet au changement climatique sur la base de l’étude Climsnow réalisée pour le domaine skiable de Serre Chevalier et aux données DRIAS."

Posté(e)

Je me demandais, le téléski école de Fréjus est-il encore prévu de tourner maintenant que tout est remonté au Méa ?

Aya qui tourne, il y a vraiment un intérêt en ce moment ? J'imagine que du fait de certaines remontées fermées, le personnel a été deplacé là. Mais on peut se poser la question d'un point de vue énergétique.

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    • Aya et Lauzières ouvrent pendant les vacances scolaires de Noël et de février, mais ne font en effet jamais concurrence au Bachas.  
    • Pour te répondre, Aya et Lauzière, tournent tous les deux à vide.
    • Je me demandais, le téléski école de Fréjus est-il encore prévu de tourner maintenant que tout est remonté au Méa ? Aya qui tourne, il y a vraiment un intérêt en ce moment ? J'imagine que du fait de certaines remontées fermées, le personnel a été deplacé là. Mais on peut se poser la question d'un point de vue énergétique.
    • La deuxième génération de cabines du téléphérique, la TC de Grand Alpe, ainsi que la deuxième génération du TSF2 des Souliers, avec la gare delta (et des sièges "goutte d'eau"). Lorsque ce TSF sera remplacé par le TSD3 du Blétonet, cette gare delta ainsi que les sièges "goutte d'eau" sera récupérée par Montaz pour construire le TSF2 du Grand Serre, qui mixait donc des éléments Poma avec des équipements Montaz (pylônes). À l'époque, on pouvait se garer aux pieds des pistes de Chantemerle.
    • La MRAe a écrit : "Face aux évolutions climatiques en cours, l'étude n'aborde aucune autre alternative que la production de neige de culture et ne prend pas en compte la tension que l'intensification de cette production fait et fera peser sur la disponibilité de la ressource en eau sollicitée et la préservation des usages prioritaires (qui augmentent eux aussi avec la poursuite de l’urbanisation)." Je ne suis pas surpris que l'étude n'aborde aucune autre alternative que la production de neige de culture, et je suis par contre un peu surpris que la MRAe relève cela (souhaitait-elle que SCV parle de snow farming ? La MRAe ne le précise pas). Il est en effet question de palier un risque de faible enneigement sur des pistes importantes, et on voit bien de nouveau le besoin dès ce début de saison. Pour la disponibilité sur la ressource en eau, la MRAe écrit au paragraphe précédent : "Selon le dossier, l’extension des surfaces à enneiger implique un besoin en eau supplémentaire d’environ 95 700 m3 et indique que « les autorisations de prélèvement existantes permettraient de couvrir ces nouveaux besoins […] la SCV s'engage à ne pas dépasser les 700 000 m3 de prélèvement pour l’ensemble des installations sur son domaine »". Il est également stipulé dans les notes de bas de page : "Les consommations annuelles d’eau pour la neige de culture avec l’équipement actuel des pistes sont présentées depuis l’hiver 2015-2016. Elles varient entre 482 000 et 705 000 m³ par an environ selon les années." SCV a donc indiqué clairement que l'enneigement artificiel des pistes concernées se fera sans solliciter d'augmentation de l'autorisation de prélèvement. En d'autres termes, l'enneigement de ces pistes se fera parfois au détriment de celui d'autres pistes. Il n'y a donc pas à proprement parler d'intensification de la production. Quant à savoir s'il y a ou aura un conflit entre l'autorisation de prélèvement de 700 000 m3 mettra et la préservation des usages prioritaires (c'est-à-dire, principalement la disponibilité en eau potable), je pense que ce n'est pas à SCV de répondre. Clairement, il n'y a pas de conflit aujourd'hui. C'est un sujet pour le territoire, de bien dimensionner son bilan de disponibilité/utilisation d'eau, pas pour l'exploitant du domaine skiable qui est limité à un volume maximum et qui le respecte bien (sur 10 ans, on ne remarque qu'un dépassement ponctuel de 0,7%, et parfois une consommation de seulement 69% du quota alloué). Notons qu'il y a quelques années, SCV avait déjà pris le partie de démonter le TSF4 du Rocher Blanc originel pour le remplacer par l'actuel sur un tracé plus court, remontant la gare aval de 2086 à 2260 m d'altitude, justement pour ne pas avoir à enneiger des pistes supplémentaires exposées plein sud. Les skieurs que nous sommes avions regretté cette décision à l'époque, du fait de la perte de pistes. De même, à un moment où les 2 Alpes ont terrassé une piste bleue de retour station mal exposée et l'ont enneigée, SCV a abandonné les projets de pistes de Goudissard et des Combettes, justement pour ne pas avoir à intensifier sa production de neige de culture sur des pistes à basse altitude (ce qui conduit à des pistes retours stations pour les petits skieurs - Briance, route de l'Aravet, bas de la piste du Marteau, route de Fréjus - toujours indignes de la station). Dans le même ordre d'idées, notons que Courchevel a reprofilé et enneigé une piste descendant à 1250 m d'altitude afin de l'utiliser pour des championnats du monde de ski et pour les JOP, alors qu'une piste ne descendant qu'à 1440 m d'altitude existait déjà à Méribel, déjà utilisée pour des coupes du monde, championnats du monde et lors des JO de 1992. Ce n'était pas autorisé jusqu'il y a peu en France, mais il est désormais possible d'utiliser directement l'eau issue des stations d'épuration pour irriguer des cultures et enneiger des pistes de ski. Villard-de-Lans a ainsi transformé sa plus grande retenue collinaire en station d'épuration et utilise l'eau épurée pour enneiger des pistes, dans un contexte de disponibilité en eau bien plus compliqué qu'à Serre Chevalier (du fait du massif karstique du Vercors). S'il venait à y avoir une tension sur la disponibilité en eau à Serre Chevalier - ce qui n'est pas le cas pour le moment - c'est une solution qui serait envisageable. Précisément, il est écrit : "La MRAe recommande de justifier le choix de l’équipement en neige de culture des secteurs Méa et Cucumelle/Eychauda par un bilan et une modélisation de l’utilisation de la ressource en eau pour la production de neige de culture. La MRAe recommande également d'intégrer dans le dossier une analyse prospective des priorités d’enneigement à l’échelle de l’ensemble du domaine skiable, prenant en compte les impératifs de sobriété et d’anticipation  pour s’adapter au changement climatique." La recommandation de la MRAe n'est donc pas tout à fait "d'expliquer l’intérêt même du projet". L'intérêt même du projet, on le voit bien en ce début d'hiver, et ce n'est malheureusement pas la première fois. Dit grossièrement, la MRAe recommande (elle ne l'impose pas) à SCV de détailler quel est le volume en eau qui pourrait être nécessaire pour enneiger les pistes concernées et, comme SCV s'est engagé à ne pas dépasser son quota alloué, comment SCV gèrerait ce volume d'eau pour assurer l'enneigement du domaine skiable. SCV a déjà une priorisation d'enneigement des pistes (par exemple, l'enneigement de Myrtilles est prioritaire sur l'enneigement de Saludes, cela de la piste des Vallons est prioritaire sur celui de la Draye, etc.). Il est d'ailleurs écrit dans le rapport de la MRAe : "Le dossier indique que, dans le cas où l’apport en neige naturelle serait faible sur le secteur et en période sèche, « le domaine skiable de Serre Chevalier a étudié un scénario pour limiter la production en retirant les secteurs en bas de vallée afin de prioriser l’enneigement en altitude ». Cette alternative permettra, selon le dossier, dans une optique d’adaptation au changement climatique, des fermetures occasionnelles de pistes posant des problèmes d’enneigement." Précisément, la MRAe a écrit : "L’étude présentée, qui semble essentiellement destinée à démontrer la nécessité de continuer voire d’intensifier la production de neige de culture sur le haut de la station [...]" En pratique, ce n'est pas surprenant que SCV justifie la nécessité de continuer la production de neige de culture et d'enneiger de nouvelles pistes sur le haut de la station dans ce dossier, puisque c'est bien ce qu'elle souhaite faire et que c'est bien un besoin. Pour la mise en perspective par rapport au réchauffement climatique, la MRAe souligne toutefois que "Le dossier étudie la vulnérabilité du projet au changement climatique sur la base de l’étude Climsnow réalisée pour le domaine skiable de Serre Chevalier et aux données DRIAS."
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