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Voici un article publié ce matin dans le Dauphiné.

Peut-on imaginer une liaison Serre-Che - vallouise qui permettrait d'utiliser notre domaine skiable et bousterait la station ?

A vos réflexions.

ARTICLE

Le secret a été gardé jusqu'au bout. Mais lundi soir, les premiers bruits ont commencé à filtrer après le conseil communautaire du Pays des Ecrins, discrètement réuni à L'Argentière-la-Bessée dans la soirée.

Les élus ont ce soir-là validé la candidature de Pelvoux et du Pays des Ecrins aux Jeux olympiques d'hiver. Chez les ardents promoteurs du projet, «il y a des larmes d'émotion qui ont coulé» expliquait hier Sylviane Passeron. C'est ainsi que Pelvoux, ses huit remontées mécaniques, ses 14 pistes, ses 404 habitants au dernier recensement, se retrouve candidate comme ville-hôte des Jeux Olympiques d'hiver 2018. Une aventure extraordinaire débute pour ce village-station de la Vallouise, berceau de l'alpinisme en France et des plus grands sommets du massif des Écrins.

Après le renoncement de Gap, le choix d'une petite commune

Il a fallu quatre ans d'un ardent travail de mobilisation bâti autour de Jean-Marc Passeron pour que cette candidature aboutisse et puisse être présentée devant le CNOSF.

Le premier choix n'était pourtant pas cette petite commune de haute montagne, mais Gap, capitale des Alpes du Sud. Cette candidature avait reçu l'appui de nombreux organismes et Pierre Bernard-Reymond, le maire de la ville, l'avait soutenue. Mais depuis, le maire a changé et Roger Didier, qui n'a jamais été favorable à cette éventualité, a indiqué en septembre que Gap ne se lancerait pas dans la compétition. Une annonce qui sonnait comme un rude coup pour l'association OJO 2018 à l'origine du projet. Dès lors, elle a cherché dans l'axe de la vallée de la Durance une collectivité partante. Les villes de Briançon et Embrun n'ayant pas manifesté leur volonté de devenir ville-hôte, le choix s'est considérablement réduit.

Et c'est donc Pelvoux qui va se trouver pendant au moins six mois sous les feux des projecteurs, et pour une station de cette taille, la promotion qui va en découler est immense. Nombreux y voient la patte de Joël Giraud, député-maire de l'Argentière-la-Bessée, qui a mis tout son poids dans la balance, notamment du côté de la Région dont il est vice-président.

La question se lit sur toutes les lèvres. Est-il crédible de présenter la candidature d'un village de 400 habitants face à des grandes villes comme Annecy, Grenoble ou Nice, et après l'organisation des Jeux d'hiver par des métropoles comme Salt Lake City, Nagano, Turin, Vancouver ou Sotchi? Véritables lilliputiens face à de telles métropoles, les promoteurs d'OJO 2018 veulent justement jouer la carte de Jeux olympiques à taille humaine, fondés sur le développement durable et une organisation économe.

Une candidature "Pelvoux-Pays des Ecrins-Alpes du sud"

Le choix de Pelvoux est symbolique à plusieurs titres. C'est un village de haute montagne, au coeur des Alpes et qui se trouve être lui-même une station de ski, ce qui n'est pas le cas des autres candidats français. «Cela paraît beaucoup plus cohérent que de vouloir organiser les Jeux sur la Côte d'Azur» glisse un bénévole d'OJO. Et sur le plan organisationnel, Pelvoux a délégué la maîtrise d'ouvrage à la communauté de communes du Pays des Ecrins, compte s'appuyer sur la ville de Marseille et utiliser des installations des Jeux de Turin comme la piste de bobsleigh de Cesana.

Le comité national olympique et sportif français livrera en mars prochain son choix sur la candidature française qu'il soutiendra auprès du CIO. Il reste six mois aux Alpes du sud pour convaincre que leur candidature est non seulement crédible, mais également la meilleure.

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D'un point de vue géographique, cette candidature est bonne; surtout si des installations des jeux de Turin sont réutilisées.

D'un point de vue économique, l'Argentière pourrait bénéficier de lourds travaux de réaménagements, voire une déviation...une belle perspective en l'occurence.

Serre-Chevalier bénéficierait bien évidement de cette candidature et l'hypothèse d'une liaison par le vallon de l'Eychauda serait alors crédible, reste que le Parc des Ecrins est tout proche (voire à traverser).

Après, sérieusement, je ne pense pas q'un petit village de 400 habitants soit retenu pour l'organisation des Jeux Olympiques. Autant j'aurai aimé y croire avec Gap mais là je pense qu'on vit dans l'utopie la plus totale.

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Les remarques de Guillaume sont pertinentes...

Pelvoux et le Pays des Ecrins ont totalement raison de prendre la candidature des Alpes du Sud pour 2018, c'est un joli coup de pub d'autant plus qu'une bonne partie du budget avait déjà été engagé par Gap....

Maintenant, et pour être réaliste, C'était à Briançon de reprendre cette candidature pour qu'elle soit viable...

Un Pelvousien

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Guillaume quand tu parles d'une liaison avec Pelvoux, tu veux dire skis aux pieds ? Par des remontées mécaniques ?

J'ai regardé sur la carte IGN, ce serait sur le versant sud où il n'y a pour l'instant aucun aménagement, vers la "Cime de Crousagnes" ? :wacko:

Ce serait génial mais ça paraît presque impossible.

En tous cas, ils faut tout faire pour convaincre le CNOSF que ce n'est pas que le projet de la commune de 400 habitants mais bien de toutes les Alpes du Sud (mais là faudrait déjà que tous les politiques du coin suivent :siffle: ), un petit coup d'écologie par dessus et on sait jamais.

"Oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce... On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher" :lol:

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Encore un article dans Le Dauphiné d'aujourd'hui.

Sur l'air de "Et si on proposait des Jeux d'hiver en montagne?", une délégation de personnalités des Alpes du Sud est venue en force plaider sa candidature pour 2018 à l'Assemblée nationale, hier après-midi. «Trois villes avaient déjà répondu... Or nous-mêmes préparions notre dossier depuis quatre ans dans une démarche originale», fit observer Jean-Marc Passeron, président de l'Association "Ojectif 2018". Et de défendre le choix du village de Pelvoux pour "porter" le projet. «Il nous fallait une petite commune riche de symboles afin de marquer notre différence par rapport à Grenoble, Annecy et Nice», a-t-il insisté en soulignant qu'avec «500 habitants au coeur des Ecrins» d'un côté, et «un camp de base logistique Marseille-Provence» de l'autre, auxquels s'ajoute «un partenariat avec nos très proches voisins italiens de Turin 2006» -notamment une piste de bob à 26 kilomètres-, ce territoire privilégié incarnait mieux que tout autre le discours actuel du pouvoir. Lequel parle non seulement de développement durable, et le projet promet effectivement de respecter l'environnement et de ne pas exiger de grands travaux dévastateurs, mais aussi de maîtrise des dépenses publiques, ce qui pourrait aussi être le cas avec l'utilisation d'infrastructures existantes.

«C'est la candidature du sommet, celle qui culmine à 4012 mètres», a lancé Henriette Martinez selon laquelle Pelvoux constitue «la candidature emblématique des Hautes-Alpes et des Alpes de Hautre-Provence». Pour la députée UMP des Hautes-Alpes présente à la conférence de presse comme ses collègues Daniel Spagnou (UMP) et Joël Giraud (PRG), Jean-Louis Bianco (PS) s'étant pour sa part fait représenter, les Alpes du Sud ont «une antériorité sur les autres candidatures» et en particulier sur Nice. Ce qui pourrait embarrasser le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur Michel Vauzelle qui préfère ne pas se prononcer et promet d'appuyer à la fois Nice et Pelvoux...

D'où l'énergie des promoteurs des Alpes du sud à démontrer que des JO d'hiver, ça se passe à la montagne plutôt que sur la Côte d'Azur! «On est une vraie station de sports d'hiver», devait répéter Henriette Martinez qui avait à ses côtés nombre de socioprofessionnels de son département mais aussi les championnes Patricia Chauvet et Laurence Manfredi.

Comme quoi un vrai vent d'unité nationale a soufflé hier sur le Palais-Bourbon loin des clivages politiques de la séance des questions au gouvernement qui se déroulait au même moment.

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Si on compare avec ce qui se passe dans la nièvre pour le grand prix de France, suis pas sûr que le projet d'une bourgade de 400 habitants arrive à aboutir.

Le grand prix de Nevers est annulé pour le moment car les infrastructures hotelières et les accès ne sont pas adpatés à l'évènement. Si pour un week end et pour un événement plus confidenciel que des J.O. y'a des soucis alors que la manifestation a déjà eu lieu, je ne vois pas comment dans une structure assez réduite la solution du Pelvoux peut être viable pour une quinzaine de jours et un retentissement mondial.

Bref pour être la capitale du monde pendant 2 semaines faut des billes.

Suis persuadé que les jeux seront accordés à Grenoble par le CNOSF.

On fêtera alors le cinquantième anniversaire des J.O. de 68 à Grenoble où Killy à réalisé son triplé (descente, géant, slalom).

L'avenir nous dira qui de nous tous avait raison.

En tout cas l'impact publicitaire d'une telle candidature sera réel et à peu de frais.

Un 4 minutes au JT de 13 heures ou à celui de 20 heures vaut énormément de retonbés commerciales et ce sans dépenses.

Bien joué.

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D'un point de vue géographique, cette candidature est bonne; surtout si des installations des jeux de Turin sont réutilisées.

D'un point de vue économique, l'Argentière pourrait bénéficier de lourds travaux de réaménagements, voire une déviation...une belle perspective en l'occurence.

Serre-Chevalier bénéficierait bien évidement de cette candidature et l'hypothèse d'une liaison par le vallon de l'Eychauda serait alors crédible, reste que le Parc des Ecrins est tout proche (voire à traverser).

Après, sérieusement, je ne pense pas q'un petit village de 400 habitants soit retenu pour l'organisation des Jeux Olympiques. Autant j'aurai aimé y croire avec Gap mais là je pense qu'on vit dans l'utopie la plus totale.

Pelvoux a mis 20 ans pour autoriser l'électrification du tsf de la cucumelle alors pour ce qui est d'une liaison ce n'est pas demain la veille!!
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-> Philri : d'accord avec ta comparaison avec le GP de France ... mais pas tout à fait quand même ...

Le seul et unique problème pour Magny Cours est qu'Ecclestone n'en veut plus , un point c'est tout : et comme c'est lui le boss, c'est lui qui décide...

C'est la dictature d'un seul homme... les accès , les hotels ne sont que des prétextes...

Pour les JO, c'est totalement différent : les dossiers sont très politisés, et ce sont les élus les acteurs ...

Mais tu as raison sur le problème financier, il faut énormément d'argent....

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Une réunion à Pelvoux.

JO D'HIVER 2018

Jean-Marc Passeron devant les Pelvousiens

par La Rédaction du DL | le 29/10/08 à 07h01

Attentifs, réceptifs, les 80 Pelvousiens présents lundi soir à la première réunion publique de présentation de la candidature de Pelvoux et du Pays des Écrins à l'organisation des JO 2018 ont écouté Jean-Marc Passeron dérouler son triptyque gagnant : expliquer, rassurer, convaincre. Depuis une semaine exactement, le petite village de 450 âmes niché au fond de la Vallouise, placé brusquement sous le feu des projecteurs, attendait des explications sur le bien-fondé de cette décision. Jean-Marc Passeron, le "père" de cette candidature et Cyrille Drujon d'Astros, président de la communauté de communes du Pays des Écrins, se sont prêtés au jeu des questions-réponses.

Stade olympique

Jean-Marc Passeron : « Il n'est pas question de construire un stade olympique dans le département ».

Cérémonie d'ouverture

Passeron : « Nous envisageons une cérémonie d'ouverture sur le lac de Serre-Ponçon avec des spectateurs tout autour sur des gradins naturels ».

Remise des médailles

Cyrille Drujon d'Astros :« Les remises de médailles s'effectuent dans la ville candidate, c'est une obligation du CIO. Nous avons estimé à 3000 le nombre de personnes présentes pour ces cérémonies. Nous projetons donc d'installer des gradins démontables de 3000 places que nous enlèverons après les JO, car rien ne sera dénaturé à Pelvoux».

Village olympique

Drujon d'Astros : « Nous ne comptons pas en construire mais utiliser les résidences de vacances autour du lac de Serre-Ponçon. Ce serait l'occasion de les rénover».

Jean-Marc Passeron : « Il est aussi question de faire usage des quartiers militaires. À Briançon par exemple, ces quartiers ainsi réhabilités pourraient resservir après les JO pour en faire un village des saisonniers ».

Hébergements

Drujon d'Astros : « Les JO déplacent en moyenne 30 000 personnes selon nos estimations et le CIO exige un minimum de 24 800 lits touristiques homologués. Dans le département, il y a 190 000 lits touristiques dont, à l'heure actuelle, 45 000 homologués. Chaque samedi d'hiver attire bien plus de monde que les JO ».

Patinoires

Passeron : « Selon les critères du CIO, il faut une patinoire de 12 000 places. Étant donné que Briançon a la légitimité pour avoir une patinoire plus grande, pourquoi ne pas agrandir la patinoire pour porter à 6000 le nombre de places en dur et à 6000 le nombre de places sur des gradins démontables ? Après les JO, Briançon conserve une patinoire de 6000 places pour y créer, par exemple, un pôle des sports de glace ».

Pistes de ski/snow

Drujon d'Astros : « Il n'existe qu'une seule piste homologuée dans le département les épreuves de ski alpin : aux Orres. Donc cette question est réglée. La station de Puy-Saint-Vincent s'est positionnée pour accueillir les épreuves de snowboard : si c'est la solution que nous retenons, alors là, effectivement, il faudra créer un domaine pour les nouvelles glisses. Quant aux épreuves de ski de fond, elles peuvent très bien s'imaginer dans la Clarée ou dans le Queyras ».

Piste de bobsleigh

Drujon d'Astros : « Nous comptons réutiliser la piste de Cesana construite pour les JO de Turin 2006 ».

Tremplin de saut

Drujon d'Astros : « Nous comptons réutiliser celui de Pragelato construit pour les JO de Turin 2006 ».

Voie ferrée olympique

Drujon d'Astros : « Notre objectif n'est pas de faire venir l'autoroute jusqu'à Briançon. En revanche, c'est l'occasion de désenclaver les Alpes du Sud en créant une voie ferrée olympique entre l'Italie, Grenoble, Briançon, l'Ubaye et Marseille».

Retombées médiatiques

Raphaël Faure (directeur de l'office du tourisme du Pays des Ecrins) : « Avec tout ce qui a été publié en presse écrite et diffusé en télé/radio en une semaine, on a dépassé les 100 000 euros de retombées médiatiques. C'est un super coup ».

Recueilli par Yoann GAVOILLE

Paru dans l'édition 05A du 29/10/2008 (20199)

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C'est surtout un bon coup de pub d'ailleur c'est écrit à la fin de l'interview

"Raphaël Faure (directeur de l'office du tourisme du Pays des Ecrins) : « Avec tout ce qui a été publié en presse écrite et diffusé en télé/radio en une semaine, on a dépassé les 100 000 euros de retombées médiatiques. C'est un super coup »."

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Un nouvel article du Dauphiné. :rolleyes:

De retour du séminaire organisé à Paris par le comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour les quatre villes candidates à l'organisation des JO de 2018, Joël Giraud n'a rien perdu de son enthousiasme. Le député-maire de L'Argentière-la-Bessée a défendu hier soir la candidature de Pelvoux et du Pays des Écrins devant une centaine de personnes au foyer culturel de sa commune. La réunion publique s'ouvre par la projection d'un film de quelques minutes illustré par la chanson de John Lennon, "Imagine". Tout un symbole pour cette candidature atypique.

«C'est un vrai défi, une véritable ambition, une proposition assez décalée» résume Cyrille Drujon d'Astros, président de la communauté de communes du Pays des Écrins. «C'est clair, c'est un rêve, mais nous ne mentons absolument pas aux Haut-Alpins» assure-t-il.

Après Lillehammer

«Nous sommes sortis confortés du séminaire du CNOSF. Nous ne sommes pas en retard par rapport aux autres candidatures» estime Joël Giraud. «Avec des jeux entièrement dédiés au développement durable, on se distingue des autres candidatures très onéreuses sur le plan des infrastructures» souligne le parlementaire, qui établit un parallèle avec les Jeux olympiques d'hiver de Lillehammer en 1994. «La ville ne comptait que 8 000 habitants, soit à 1 000 près la population du canton de l'Argentière-la-Bessée».

«Tous les équipement seront soit réemployés, soit démontés s'ils ne sont pas utiles après les Jeux» explique Joël Giraud. La candidature de Pelvoux s'appuie aussi sur la réutilisation des pistes de bobsleigh, de luge et des installations de saut qui ont servi pendant les JO de Turin en 2006. Présent à la tribune à côté du député, Franco Capra, le maire italien de Clavière, approuve. La petite taille de Pelvoux face aux mastodontes que sont Grenoble, Annecy et Nice ne l'inquiète pas: «J'ai toujours dit au maire de Turin que sans les montagnes, sa ville n'aurait jamais pu avoir les Jeux olympiques, mais que les montagnes auraient pu les organiser sans Turin».

Le centre de presse à Mont-Dauphin

Au chapitre des nouveautés dans le dossier qui doit encore être peaufiné avant la remise officielle au CNOSF le 19 janvier 2009, Joël Giraud annonce que la citadelle Vauban de Mont-Dauphin, récemment classée au patrimoine mondial de l'Unesco, pourrait acceuillir le centre de presse des JO 2018. Le député propose d'installer le village olympique dans les anciennes casernes militaires de Briançon abandonnées par l'armée. «Il pourra ensuite être réutilisé pour en faire les logements sociaux et les logements pour saisonniers qui font cruellement défaut actuellement».

«Le métro des neiges»

Grâce à la ligne ferroviaire Marseille-Briançon en cours de modernisation, le député des Hautes-Alpes promet un "métro des neiges" parcourant le tronçon en une heure. «Les Hautes-Alpes deviendront le jardin des neiges et le jardin d'été des 2,5 millions d'habitants de la région marseillaise et aixoise, en développant le lien social et le sport associatif». Pour Joël Giraud, «le choix de Pelvoux est un choix de société après le Grenelle de l'environnement. Allons au bout de cette logique».

Luc CHAILLOT

Paru dans l'édition 05A du 08/11/2008 (20862)

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  • 3 weeks later...

Nouvel article dans le Dauphiné de ce matin.

"Après avoir commandé une étude de faisabilité au cabinet d'audit PriceWaterHouseCoopers, le comité de candidature de Pelvoux pour les Jeux olympiques de 2018 a trouvé un nouveau cabinet d'étude pour appuyer sa candidature auprès du CNOSF.

Le dossier pour la "pré-requérance" doit être déposé avant la date du 21 janvier, et c'est le cabinet d'audit et de conseil Ernst&Young qui a été retenu pour accompagner le dossier de ces JO des Alpes du sud.

Si la société est basée sur Paris et Marseille, elle possède des attaches un peu partout dans le monde. Pour Cédric Gueze, le représentant du cabinet, les choses sont claires et la firme internationale ira jusqu'au bout. « Nous sommes très impliqués dans la démarche olympique, notamment aussi dans les Jeux de Sotchi puisque nous sommes rentrés en contact avec nos homologues russes pour avoir des informations. Nous mettons en oeuvre des compétences internationales car nous avons la volonté d'y arriver. »

« Les cabinets ministériels écoutent »

Une volonté largement partagée par le comité de candidature de Pelvoux Ecrins 2018. « Nous pouvons dire que tous les élus sont en ordre de marche, surtout dans le nord du département, explique Cyrille Drujon d'Astros, président de la communauté de communes du Pays des Ecrins. Les maires sont derrière nous. Serre-Chevalier, Les Orres, L'Argentière-la-Bessée, sont des exemples parmi d'autres. Nous sommes en discussion avec les maires de Briançon et d'Embrun, notamment pour ce qui est des épreuves de sport de glace. »

Un point de vue partagé par le député Joël Giraud qui tient à préciser que « les discussions avancent avec le côté italien. Pour les épreuves de luge, de skeleton et aussi de combiné nordique, nous aurons certainement les installations. De plus, nous avons une certaine écoute au niveau des cabinets ministériels. Il faut dire que cela tombe plutôt à point nommé d'avoir une candidature calée sur les politiques publiques actuelles. »

« Des solutions qui ont de la gueule »

Concernant le nombre de sites et les capacités d'accueil, les intervenants se sont montrés rassurants et surtout très déterminés, parce qu'il y a une certaine urgence à tout boucler pour le mois de janvier. « Nous avons l'embarras du choix au niveau des sites. Notamment par rapport au ski alpin. Nous avons suffisamment de sites pour tout organiser. On se rend compte qu'à chaque problème on a une solution. Et cette solution, elle a de la gueule » ajoute Cyrille Drujon d'Asitros

Et Jean-Marc Passeron d'ajouter qu'« on est là pour gagner. En plus, on a l'appui de Marseille-Provence pour tout ce qui est infrastructurel. En plus quand on voit que les Jeux de Sotchi et de Londres sont en pleine tourmente, notamment financière, on se dit que ce ne serait pas plus mal de faire des Jeux à taille humaine, compacts et pensés sur une distance courte. »

La candidature de Pelvoux n'est pas là pour faire de la figuration, qu'on se le dise."

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